Je me sens investi d’une mission et d’une sacrée responsabilité pour vous conter notre voyage alors que les restrictions en France ne vous permettaient pas cette évasion. En effet, nous avons enfin la chance de quitter le Liban depuis début mars, alors on a sauté sur l’occasion au détour de ces vacances de Pâques. Au moment de penser à la destination, 15 jours avant, histoire de ne pas se retrouver confronté à une frontière fermée ou une obligation de rester à l’hôtel pendant 10 jours, on n’a pas vraiment eu le choix … Tous les pays que nous aimerions arpenter (Oman, Jordanie, Chypre, Grèce, … ) étaient fermés à double tour. Il y avait bien la Tanzanie qui nous a tentée mais se faire vacciner contre la fièvre jaune ici ne nous disait pas plus que ça et nous avions peur des délais d’autant que , si les vaccins Pfeizer et Astra-Zeneca arrivent petit à petit, les hôpitaux restent bien chargés malgré une décrue bien amorcée.

Nous avons donc jeté notre dévolu un voyage en Egypte car c’est un pays qui n’a aucun cas de Covid, dans lequel les gestes barrières, les masques et la notion même de risque n’existe pas. Tout est ouvert et tu es le bienvenu dans tout restaurant ou bar digne de ce nom. À peine l’idée émise, voilà Marie lancée dans l’établissement d’un programme de visite et la recherche d’une agence de voyage car on ne se sentait pas de nous débrouiller dans ce pays, sans parler arabe en pleine crise sanitaire.

Après un petit jeu sur le taux de change pour avoir des billets plus qu’abordables, puis le stress de savoir positif au Covid un des collègues avec lequel nous étions au ski , nous voilà testés deux fois supplémentaires pour enfin avoir le feu vert pour ce grand et beau voyage. Le temps du vol vers Le Caire, nous comprenons que nous allons affronter une toute autre gestion de la crise sanitaire : l’avion est bondé et les hôtesses doivent veiller au port du masque.

Les passagers semblent être majoritairement des Égyptiens qui rentrent pour le Ramadan ou peut-être un peu plus définitivement. Le vol est un saut de puce d’une heure avec un décalage horaire qui nous ramène à l’heure française et, une fois posés, nous avons découvert que la chaleur est plus intense et moite qu’au Liban malgré l’heure avancée dans la nuit.

Nous sommes accueillis par un des représentants de l’agence qui se demande par quel miracle des français peuvent se retrouver dans la capacité de voyager. Cela sera une constante durant tout le voyage, les touristes sont attendus désespérément depuis 15 mois dans ce pays qui ne vit que de cette manne étrangère et des revenus du Canal de Suez. Il paraît que les Français sont le nilomètre de l’Egypte, les indicateurs de l’afflux à venir de ces visiteurs indispensables à la vie d’une grande partie de la population. Nous sommes le premier groupe reçu par tous nos guides et chauffeurs depuis le début de la crise, autrement dit 15 mois sans aucun revenu, nous sommes donc choyés et ils espèrent que notre venue en annonce beaucoup d’autres. Le voyage sera donc la démonstration d’une constante volonté de montrer ce que l’Egypte a de meilleur, tout en tentant de faire profiter tout le monde de nos euros. Cette double facette reste la sensation étrange qu’il me reste deux semaines après notre retour, un pays grandiose mais le sentiment d’être vus comme un portefeuille sur pattes. Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos pharaons.

Le van qui nous amène depuis l’aéroport jusqu’à l’hôtel donnant sur les pyramides de Guizeh est contraint de faire un détour par le périphérique car il y a un grand défilé officiel, en grande pompe, déplaçant les momies de l’ancien musée du Caire au nouveau musée dont l’ouverture devrait se faire très prochainement (produit d’appel une fois que la fin de la crise sanitaire permettra le retour des touristes). Nous sommes donc tout de suite placés dans le bain, ce pays est un musée à ciel ouvert.

Nous arrivons à notre hôtel qui promettait une vue sur pyramide mais la recherche des pyramides au loin nous apporte pas mal de déception. L’obscurité de l’heure tardive ne nous permet pas de les voir et nous commençons à nous douter d’une vaste blague car l’horizon est bouché par des bâtiments et il est impossible d’imaginer voir une pyramide dans ce cadre. Malgré tout, l’hôtel est très joli et agréable. Nous allons y passer les 2 jours de notre séjour au Caire et nous mesurons déjà l’importance des mesures sécuritaires mises en place avec une protection des lieux touristiques, y compris des hôtels, destinée à décourager toute action terroriste qui mettrait définitivement à bas l’économie égyptienne.

Le lendemain matin, nous découvrons alors la vue et nous comprenons que l’hôtel a en effet vue sur les pyramides. Nous cherchions une forme à l’horizon quand il fallait chercher une montagne … c’est incroyable !

Nous avons beau avoir déjà vu des photos, des films… jamais je n’aurais pu imaginer une telle majesté. C’est époustouflant ! Je crois n’avoir jamais été aussi impressionné de ma vie (à part bien sûr quand j’ai rencontré Marie 😉 ).

Imaginer que des hommes ont construit cela avec des moyens rudimentaires nous fait mesurer l’impensable de ces sépultures. Ce sera une constante dans ce périple, la préparation du voyage vers l’au-delà qui était primordial aux yeux des Égyptiens et qui se préparait quasiment depuis la naissance.

Nous avons eu la chance de pouvoir rentrer au coeur de la grande pyramide de Gizeh : une descente assez physique du fait de l’exiguïté du boyau qui permet d’accéder à la grande galerie .

Une fois remis de l’effort physique (j’ai eu des courbatures pendant 3 jours …) nous profitons du panorama vraiment incroyable, avec si peu de touristes. Cette entrée en matière pose les choses, on va en prendre plein les yeux au point que le sphinx paraît décevant, plus petit, presque banal 🙂

Nous profitons de l’après-midi pour nous éloigner du Caire et visiter un site plus ancien, sur lequel les Égyptiens de l’Ancien Empire ont mis au point la construction des pyramides. Le pire est qu’il y a probablement d’autres pyramides ensablées non découvertes dans cet immense pays désert à 90%.

Le jour suivant est consacré à la visite du musée du Caire qui est vidé pour alimenter son immense successeur en cours de finition. Les merveilles archéologiques sont déposées un peu partout tant le manque de place se fait sentir face à la profusion des découvertes. On a quand même pu voir le trésor de Touthankamon, pharaon anonyme dans l’histoire égyptienne, qui a régné assez peu longtemps sans grande influence. Sa renommée tient à la chance d’un tombeau inviolé qui laisse les rêveurs les plus fous calculer les tonnes d’or pour Ramsès II ou Khéops. Nous visiterons la vallée des rois vers la fin de notre séjour à proximité de Louxor, à mi-chemin entre la Haute et Basse Egypte pour mettre en contexte les trésors de ce tombeau. Nous avons aussi pu voir que tout se momifie : les faucons, les scarabées, les crocodiles, les lions et bien sûr les chats … Tout est prétexte à sarcophage, tombeau et célébration du défunt.

L’après-midi nous amène dans le quartier copte où nous découvrons l’histoire un peu plus contemporaine de ce pays. C’est intéressant mais la diarrhée verbale de notre guide de 70 ans commence à épuiser les enfants et Marie. Ce quartier nous montre que un mélange confessionnel splendide, avec une architecture très élégante qui contraste avec l’étouffement que nous ressentons dans le reste de la ville.

En effet, la croissance démographique est énorme : 2 millions par an. Cela fait du Caire une ville étouffante, à la circulation saturée où traverser est roulette russe (notre van a percuté 2 piétons en 2 jours), avec une impression de densité visible de toute part. À côté, Beyrouth nous a semblé un petit village perdu dans l’Ardèche ! Et propre devant les détritus omniprésents dans les quartiers que nous avons traversés. Il paraît que c’est une constante du monde arabe mais là, c’est vraiment le summum, sans parler de la pollution qui commence à irriter nos petits poumons.

Aussi, malgré les merveilles que nous avons pu voir, nous sommes contents de nous envoler pour Assouan, dernière grande ville du sud. C’est la porte d’entrée vers la Nubie, partie noire de l’Égypte qui a fourni plusieurs pharaons noirs à la tête du Royaume. Nous découvrons cette fois une ville bien plus paisible et tranquille. Notre hôtel nubien en bordure de Nil nous charme au premier coup d’œil avec ses couleurs chamarrées et la délicate immersion dans le paysage.

Nous avons pu arpenter le village voisin où tout est à vendre (« I don’t know what you’re looking for but I have it ! »… ils ont le sens de l’humour et le sourire). Le village est vraiment très joli et nous donne une autre impression de l’Egypte, qui nous correspond bien plus, malgré une chaleur qui nous donne envie de nous jeter à l’eau (38 degrés …). La présence des crocodiles au-dessus de chaque porte de maison en signe de porte-bonheur et du respect qu’inspire ces grosses bébêtes aux locaux ne nous rassure guère donc on décide raisonnablement de rester au sec et de profiter d’une petite brise pour faire un petit tour de felouque.

La soirée est consacrée à un spectacle son et lumière au temple de Philae. Comment mieux résumer la soirée que la phrase mythique de Marie : « c’est quand même bien parfois de faire appel à des professionnels ». Disons qu’il y a plus exquis que passer une heure à errer dans un temple en écoutant un mauvais acteur débiter de manière grandiloquente un texte mal écrit ou mal lu je ne sais pas, en veillant à ne pas toucher au fil de l’audio-guide d’un autre temps sans quoi un crachouillement, que dis-je, un beuglement, vient te bousiller le seul tympan qu’il te reste après l’introduction musicale aussi raffinée qu’un crocodile dans une chambre d’hôtel nubien. Il ne faut pas oublier les petits moustiques pour qui le spectacle est une bénédiction, en plein milieu du Nil, d’autant plus que le touriste se fait rare pour eux aussi … J’ai donc passé un moment douteux, à écouter la même histoire ressassée sur la cosmogonie égyptienne et l’histoire d’Osiris, Isis et ce chacal de Seth, jugeant avec peu de complaisance les éclairages aléatoires complètement déconnectés de l’histoire que l’acteur raté essaye de nous clamer.

Heureusement, le site est somptueux, de nuit comme de jour et il est incroyablement reconstitué puisque la construction du barrage d’Assouan a obligé l’Unesco à déplacer le temple pour le sauver des eaux.

Nous nous levons assez tôt pour pouvoir faire l’aller et retour vers Abou-Simbel, à 300 km et 7 h de voiture dans des paysages très monotones, juste émaillés de quelques mirages impressionnants.

Beaucoup de route et de temps pour un temple, mais cela vaut largement la peine car c’est une pure merveille due à Ramsès II, déplacée elle aussi dans les années 60 pour l’élever 60 mètres plus haut. Face aux immenses statues du site, on se sent bien petits. C’est l’un des temps forts de ce voyage en bordure du lac Nasser qui permet à l’Egypte de s’alimenter en eau et de réguler les crues du Nil. Le temple est majestueux et remarquablement conservé. On a du mal à distinguer comment ils ont pu déplacer cet immense morceau de montagne, pierre par pierre en le découpant à la scie.

Les décors et bas reliefs sont eux aussi remarquablement conservés malgré les outrages du temps et des explorateurs qui se sont servis … Les éclairages les mettent très bien en valeur et la fréquentation nous permet de déambuler presque tranquillement dans ce lieu (il y a toujours un lourdaud pour te montrer un truc à photographier et de demander de l’argent en échange, non sans t’avoir collé pendant 10 minutes).

un lourdaud à l’affût

Le temps du voyage retour, nous discutons des récentes tensions entre l’Ethiopie et l’Egypte, du fait de la construction d’un barrage en Éthiopie qui risque d’assoiffer l’Égypte et le Soudan au mépris des traités internationaux. Vu les enjeux, une nouvelle guerre est mise dans la balance et ce n’est pas le gouvernement militaire égyptien qui va calmer le jeu (l’achat de nouveaux rafales hier encore est un signe de plus de cet emballement). C’est l’esprit inquiet que nous nous arrêtons pour visiter la cathédrale copte d’Assouan à l’architecture très originale, avant de nous embarquer pour notre bateau afin de descendre le Nil pendant 3 jours.

La descente sur le Nil est un pur bonheur. Nous avions longuement hésité car nous ne sommes pas fan de ce type de tourisme mais nous devons bien reconnaître que suivre le rythme des flots, paisiblement installés sur le pont avec un petit cocktail, on n’est pas mal. On avait aussi douté sur le bateau que nous devions choisir car il existe 3 types de bateaux de croisière : la felouque (tu vis et dors sur cette grande barque à voile, le confort est primaire et la dépendance au vent très forte, sans parler des conditions en cas de forte chaleur), la Dahabiya (plus grande et non motorisée mais tirée par un bateau à moteur) et enfin un bateau à étage qui constitue l’essentiel de la flotte des 285 bateaux qui descendent habituellement le fleuve. Sauf qu’ avec l’arrêt du tourisme il n’y en a que cinq en tout et pour tout actuellement, nous obligeant à privatiser une Dahabiya si nous tenions à ce type de bateau. Le coût a décidé pour nous et ce sera donc le grand bateau.

Le confort est au rendez-vous dans une atmosphère désuète qui rappelle les romans d’Agatha Christie, quelques touristes anglo-saxons habillés de manière coloniale ajoutant à ce sentiment.

Nous passons 3 jours très paisibles à bord du bateau, le rythme étant dicté par les vendeurs ambulants qui jettent les marchandises sur le pont en s’accrochant au bateau et par les escales dans les différents temples, le temps pour moi de faire une allergie à un cheval de calèche conduite comme un cinglé par un ado se croyant au volant d’une Lamborghini pour épater Élise. Au menu, les temples de Kom Ombo (Crocodileland) et d’Edfu mais surtout, les temples de Louxor. Là, Louxor, ça envoie du bois, on n’est pas dans le temple de bas-étage, c’est le cœur religieux du Nouvel-Empire et ils n’ont pas fait dans la demi-mesure ! Tout est immense, grandiose et magnifiquement décoré.

Il faut quand même imaginer que le site était complètement ensablé au moment où les français ont décidé de revenir explorer l’Égypte sous l’impulsion de Napoléon. Ici, par exemple, le sable arrivait à presque 10 mètres, quasiment en haut des statues. L’obélisque qui se trouve à la Concorde est celui qui manque, à droite sur cette photo, offert par le Vice-Roi égyptien à Charles X tout comme l’autre mais il a été suffisamment compliqué d’en emmener un pour laisser l’autre sur place. Hormis les temples, Louxor est une très jolie ville paisible et propre, nous regrettons de devoir n’y rester qu’une nuit pour mettre le cap à l’Est.

Nous devions faire un tour de montgolfière pour admirer le lever du soleil sur Louxor et sur le désert mais le dieu du vent en a décidé autrement et nous a laissé attendre plusieurs heures en pleine nuit, après le lever à 4 heures du matin pour notre rendez-vous avec le soleil. J’ai même réussi à choper le mal de mer en restant sur une petite barque à quai en attendant le feu vert des autorités de vol, qui ne viendra jamais. Quel marin ! Je suis prêt pour le tour du monde à la voile …

Notre dernière journée de visite nous emmène au temple d’Hatshepsut dont l’architecture creusée dans la montagne et les bas-reliefs me plongent dans une profonde réflexion…

Puis nous mettons le cap vers la vallée des rois, que nous visitons une nouvelle fois dans d’excellentes conditions. Nous jouons à nouveau à cache-cache lourdaud et on devient plutôt bons. La technique est d’attendre un touriste-pigeon (je ne trahirai pas notre petit secret pour les reconnaître mais c’est plutôt facile) et de lui emboîter gentiment le pas en attendant qu’il se fasse alpaguer par le lourdaud, puis tu effectues un dépassement à la FX et le tour est joué. Avec ce degré de maîtrise, on profite à fond de la visite des 3 tombes au choix que t’offre le billet du site qui s’avère franchement remarquable. Devant tant de merveilles croisées, il est difficile de faire un choix mais je crois que c’est le lieu qui m’a le plus marqué durant le séjour. La finesse, la magnificence des décors laisse rêveur, quand on imagine que ça a plus de 3000 ans …

Notre périple de 10 jours se termine par quelques jours sur la mer Rouge, à Hurgada, la Mecque de la plongée sous-marine mais Éole a décidé de contrarier la fin de notre séjour en rendant la mer agitée et impossible toute plongée. Marie et Elise ont tenté la plongée près de la plage mais sans succès foudroyant (si ce n’est un baptême de plongée pour Elise) devant des fonds très agités.

Cette partie du séjour nous a pas mal déçus avec une côte saccagée par les constructions hôtelières en bordure de désert. On a peut-être raté un truc mais c’est assez moche. Il doit y avoir des lieux un peu plus authentiques et moins mangés par le tourisme des pays de l’Est … En effet, on peut vous dire que les Russes, Polonais, Roumains et Ukrainiens peuvent voyager et ne s’embarrassent pas vraiment avec le port du masque.

Ça a un peu terni l’image de cette fin de séjour, à peine égayée par les tests PCR que nous avons passés 48 heures avant notre vol. Une vaste blague !! Vous voulez un test négatif alors que vous avez une charge virale d’éléphant ? Venez en Égypte !! Le mec rentre le coton-tige d’à peine 2 cm dans le nez , on était sous le choc tant on s’attendait à souffrir après notre bonne quinzaine de tests subis chacun. Là, on en rigolait presque ! On se demande même si les échantillons sont vraiment testés et on comprend mieux pourquoi il n’y a pas de Covid en Egypte ! Pour fêter ça, on a dû refaire un test PCR car notre vol pour Le Caire a été annulé et décalé à plus tard dans la soirée entraînant l’échec de notre connexion. Du coup, nouveau PCR toujours aussi light (là on était sereins pour les résultats !!) et nuit d’hôtel supplémentaire au Caire avant de retrouver notre petit village beyrouthin.

Il reste de ce voyage des images magnifiques. C’est probablement le voyage le plus marquant qui m’aura été donné de faire avec Yellowstone en terme d’émotion et de sensations. Même s’il a des côtés pénibles, ce pays est grandiose et nous mesurons la chance que nous avons eu de le voir dans des conditions pareilles. Sortir du Liban nous a fait le plus grand bien et nous sommes prêts à affronter la fin de l’année avec ses incertitudes, le bac, la reprise du présentiel mais aussi les jours fériés qui vont nous permettre d’explorer les trésors plus modestes que recèle ce pays, et que nous ne manquerons pas de vous conter …

À très bientôt pour un post un peu moins long 😉

5 Replies to “À la recherche des Pharaons”

  1. Je suis impressionné par tout mais le pied grec en Égypte est-ce une référence à Cleopatre qui t’accompagne ?
    J’ai noté que les esclaves sont peu nombreux et porteurs de rien …
    Mais la question des questions as-tu croisé Thales ?

    La bises aux Chavmo
    Thierry

  2. Alala…
    Quel voyage, que d’images ! Quand je pense que vous êtes passés par une agence alors que JE SUIS une agence-touristique-spécialisée-Egypte-guide-inclus-et-sympathie-en-prime ambulante… déçue que vous n’ayez pas pensé à moi 😉
    Des bisous mes Schavs

  3. MA-GNI-FIQUE !
    Par contre, Beyrouth en petit village ardéchois, moi qui fais Privas-Coux-Privas tous les jours, j’ai comme l’ombre d’un petit doute…
    Bises à vous 2²
    Francky

  4. Joli, merci pour ce compte rendu qui, s’il y avait des votes, serait sans aucun doute tout en haut de la liste de la prose Thieum-ienne.
    Mention spéciale pour le croco-serviette du bateau-hôtel, qui bat tous les chocolats sur l’oreiller ou origami-serviette de table que j’avais vu jusqu’ici.

  5. De très belles images une nouvelle fois, un récit au cordeau et des anecdotes qui nous font voyager… Merci aussi pour la technique du lourd eau… Juste une question : qui parmi vous 4 se débrouille le mieux ? 😉
    J’espère, Matth, que lors de la pose de Marie avec ses palmes, tu l’as faite durer assez longtemps pour être courbaturée!
    Biz à vous 4 et continuez à profitez… On vous suit!

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