Après une journée et demi passée à Vegas, nous voilà partis pour les parcs nationaux de l’Utah et du Colorado. Nous avions loué un gros van pour toute la tribu, et nous étions soulagés de voir que le coffre faisait à peu près la taille d’un terrain de tennis, permettant de rentrer les nombreuses valises. Les suspensions de la bête se sont trouvées trèèèèèèèèès souples ( genre tu oscilles pendant 3 minutes après le moindre trou ou la plus petite bosse, ce qui ne manque pas sur ces routes ), ce qui a permis d’égayer le voyage !! En effet, nous avons fait un peu plus de 2600 km pendant ces 8 jours …
et ça a été parfois un peu long pour les passagers comme pour le conducteur preuve à l’appui …
Après quelques heures de route en quittant la folie de Vegas, nous avons croisé les premières roches rouges de l’Utah qui n’allaient presque pas nous quitter pendant ces 8 jours. Direction Zion Canyon, un parc célèbre pour ses canyons profonds et étroits. Nous pénétrons donc dans cet étroit passage, parsemés de randos surplombant le vide ou descndant jusque dans des canyons fréquentés par de jolies rivières.
Nous nous sommes séparés en deux groupes pour cette première journée afin que chacun trouve son compte.
Pour notre part avec Marie et Baptiste, nous avons fait une très jolie rando dans Hidden Canyon, jouant aux Indiana Jones, qui nous a donné envie d’en voir plus …
Nous ne sommes pas restés très longtemps ( une après-midi ) mais avons aimé la beauté du lieu. C’est un paradis pour randonneurs, très bien organisés avec des navettes gratuites vous déposant sur plusieurs points de départ de randonnées.
Ce n’est probablement pas le plus spéctaculaire des parcs mais il dévoile sa magie avec discretion, aux marcheurs qui prennent le temps de le découvrir.
Nous y reviendrons clairement si nous en avons l’occasion.
Nous avons ensuite pris la route de nuit pour nous rendre à Bryce Canyon. Route fatiguante car des nuées de biches étaient tout au long de la route, sur la route et quelques-unes écrasées. En plus de la fatigue de la journée, ça n’a pas été simple…
Nous sommes arrivés à 10 h du soir et tout était fermé, on a donc picniqué sur une des tables de l’hôtel en ressentant le fraîcheur amenée par l’altitude.
Le lendemain, nous étions à quelques minutes de Bryce Canyon et quelle claque !! C’est, pour moi, le plus impressionnant et le plus beau parc que nous ayons vu… C’est une succession de magnifiques amphithéatres de hoodoos rouges à couper le souffle.
Qu’est-ce qu’un hoodoo ? On les appelle aussi cheminée de fée, ce sont des colonnes naturelles faites dans de la roche friable par l’érosion alors que leur sommet est une roche plus solide.
A Bryce, c’est tout simplement incroyable, la magie du lieu vous laisse sans voix … mélange de spiritualité, de beauté, de respect de la nature qui nous offre un tel spectacle. Il restait encore de la neige ce qui ajoutait un peu de charme, ça doit être vraiment très beau en hiver aussi.
Nous ne sommes pas descendus au milieu des hoodoos, faute de temps encore une fois. Là aussi, cela fait partie des lieux dans lesquels nous reviendrons pour prendre notre temps et communier avec ces cathédrales qui se dressent pour nous rappeler à quel point les turpitudes humaines sont bien futiles.
Quelques photos de famille plus tard , nous avons pris la direction de Moab, à quelques 500 km de là.
La route est franchement spectaculaire, comme tout au long du voyage, chaque virage peut vous amener à des paysages très différents.
Là, nous nous sommes arrêtés pour observer le soleil couchant. Juste époustouflant !!
Les images se bousculent dans ma tête, devant une telle immensité. On est au milieu de rien et de tout à la fois, une sorte de concentré d’émotion en plein désert humain, qui s’offre aux yeux de qui veut contempler. Le ciel ici est si grandiose que je rêve d’y passer une nuit à la belle étoile ( aux coyottes et crotales près … ).
La ville de Moab est très sympa, agréable et toute proche du parc d’Arches, célèbre pour servir de fond d’ecran à Windows ( les vues du parc s’appellent des windows, d’où le clin d’oeil …). Episode 3 ?
A très vite.
Bises
Juste c’est une impression ou pas mais le BaptSchav est plus grand que tous le monde ….
Non, c’est une illusion optique, enfin ça dépend à qui tu demandes..
Il est à peine plus grand que Matt mais ne m’a pas encore dépassée!
Bises
Je me disais bien que tout est question de perspectives
Punaise Matthioux…. Tu te tasses ou quoi ??!
Les photos sont énormes !!! Bryce, ça a l’air vraiment splendide :))))
Sinon c’est bon, on va pouvoir skyper : j’me suis fait un brushing 🙂
C’est cool, j’ai eu peur que la lisseuse soit cramée … Je me suis fait aussi un brushing pour fêter ça !
> la magie du lieu vous laisse sans voix … mélange de spiritualité, de beauté, de respect de la nature
> Les images se bousculent dans ma tête, devant une telle immensité. On est au milieu de rien et de tout à la fois, une sorte de concentré d’émotion en plein >désert humain, qui s’offre aux yeux de qui veut contempler.
Bon c’est vrai que c’est beau tous ces cailloux, c’est clair que Baptiste ne doit plus être bien loin de pouvoir te corriger au bras de fer, mais quel plaisir d’assister à l’éclosion de ton âme de poète 🙂
Hihi, je n’en attends pas moins de ta part ! Ceci dit, je doute que la magie du lieu ne t’atteigne pour plusieurs raisons :
– tu serais resté à Vegas avec Francky
– le froid réalisme du prof de physique qui essaye d’expliquer les mécanismes physico-chimiques àl’oeuvre ici quand les matheux s’extasient et trouve le sens de la vie
C’est ainsi, c’est dans nos gênes 🙂
Quant à mon fils, je le tape encore mais plus pour longtemps. Je l’ai à l’expérience, ça va pas tenir jusqu’à ses 15 ans je crois ( peut-être même ses 14 s’il continue ainsi … ). Je pense que le mieux est que je simule des sifflements de l’oreille interne ou un souffle au coeur, ça marche vachement bien.
Hello,
Que neni Gentils Hommes , il y a toujours un poète qui en nous somnole (un peu , bcp, trop, absolument pas).
Là où je vois physique c’est dans les oscillations amorties de votre giga-véhicule en fonction des trous de la « route » et de la masse de ses occupants, et d’autres facteurs inhérents au lieu mystique.
Là où je vois Chimie, c’est dans le lent phénomène d’érosion des minéraux constitutifs de ces montagnes.
Il reste la poésie qui ne demande qu’à éclore de vos âmes bercées par les douces ondulations de cette peau terrestre qui a tant subi mais résisté au contact les respirations et des pleurs du ciel… Mais où se trouve ce sculpteur qui excelle dans le subtile et lent façonnage de cette écorce rougeoyante ? Laissons le à sa timidité , modeste qu’il est, et admirons et philosophant plutôt sur son grand œuvre, l’œuvre d’un Alchimiste, qui sait …
Bonne nuit, les Petits.
Laurence, sors de ce corps !! Belle poésie, j’adore !