Bonjour à tous,

Je profite des vacances pour vous relater nos dernières balades de ce côté du globe.

Suite à la venue de Carl et Cathia, nous sommes partis dans le Yucatan, au Mexique pour notre unique semaine de vacances en février.

Ce fût une très belle semaine. Nous avons pris un vol « red eye » comme on dit ici, c’est-à-dire un vol de nuit qui assure un regard bien frais à l’arrivée. Nos valises ont été perdues dans le transit mais on les a récupéré dans la journée à notre arrivée à Playa del Carmen. Nous logions dans un petit hôtel au centre de cette ville bien bien touristique connue pour sa rue piétonne Cinque Quintana.

 

 

 

 

Notre hôtel tenu par une française était plutôt sympa, em plein coeur de la vie populaire de cette ville moyenne, au front de mer constitué essentiellement d’hôtels collés les uns aux autres.

Rien à voir avec Cancun mais ça en prend le chemin. Cancun est à 70 km au nord et est placé entre un lac et la mer. La loi mexicaine permet de construire tant qu’on le fait sur un bloc (entre deux routes), les hôtels se sont engouffrés dans la brèche et il est tout simplement impossible d’accéder à la plage depuis la route sans être client d’un hôtel ! Quand je dis impossible, on peut le faire au début et à la fin de la plage, c’est-à-dire à plus de 10 km ininterrompus d’hôtels. Bien sûr, on n’y a pas été mais on l’a survolé en avion et c’est assez incroyable ! La clientèle de ces hôtels, tout comme à Playa Del Carmen, est très nord-américaine et semble se complaire dans ces gros complexes hôteliers à ingurgiter une quantité non négligeable de Tequila.

On a assisté à une petite fête dans notre petit hôtel entre les occupants. En fait, il s’agit d’un hôtel d’habitués, qui viennent du Canada essentiellement pour un ou deux mois se remettre des rudesses de l’hiver. Et, alors là, on a pris une belle claque : le canadien travaillant dans les mines de diamant tout au nord de l’Alberta parlant français avec un putain d’accent tout en étant complètement bourré, ça valait son pesant de cacahuètes !

Nous n’avons pas trop été sur la plage de Playa Del Carmen, profitant surtout de la vie locale, des petits bouibouis locaux, de la gentillesse et de l’accueil des gens dès qu’on sort des sentiers battus.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut dire que l’industrie du commerce est très présente à Playa, en tant que terminal des ferrys déversant des flots de touristes sur l’île de Cozumel, connue pour ses magnifiques spots de baignade et plongée.

Nous avons donc préféré visiter les ruines mayas de Chichen Itza et la charmante ville coloniale de Valladolid , plus proches de nos centres d’intérêt. Après 200km de conduite  au milieu de la jungle au volant de notre Gol ( non non, je n’ai pas oublié le f… et oui, c’était bien uneVolkswagen) et parmi les incessants topes – ralentisseurs taille XXL, nous sommes parvenus dans la ville principale du centre du Yucatan où nous avons admiré les restes de la présence espagnole ainsi que la douceur de vivre de cette paisible ville.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une visite des quelques sites préservés de l’occupation des premiers colons européens, et la rencontre avec une faune locale accueillante, n ous avons poursuivi vers Chichen Itza pour y arriver en fin de journée. La stratégie était d’arriver entre le départ des tours opérators et la fermeture du site. Nous avons ainsi pu avoir une relative tranquilité. Les vendeurs ambulants sur tout le chemin entre l’entrée et le site lui-même dénaturent quelque peu la magie de ce magnifique endroit mais nous avons tout de même adoré.

 

 

 

 

 

 

 

J’ai ressenti tous les frissons de mon enfance en chantant à tue-tête « Esteban Zia Tao les cités d’oooooooooorrr !! « . Quel talent de constructeurs, de mise en scène et du mystère … J’ai pourtant fait mon mémoire sur le calendrier maya lors de mon master 2 ( en anglais s’il vous plaît !! ) et j’étais assez familiarisé avec la culture de ce peuple , mais c’est autre chose de le voir en vrai.

Franchement magique !

J’ai volé avec Kukulkan, la version maya du serpent à plumes,

 

 

 

 

 

 

 

 

j’ai été hypnotisé par les jaguars de pierre,

 

 

 

 

 

 

on a claqué des mains au centre du jeu de pelote maya non sans une certaine admiration pour l’exploit d’envoyer une balle dans cet anneau de pierre avec la pression d’être sacrifié si on perdait. On devrait y revenir, le PSG n’aurait peut-être pas pris 6 buts au Barça !!

 

C’était une très belle soirée à naviguer au milieu de ces pyramides … notre seul regret, ne pas pouvoir monter en haut pour sentir encore plus la dimension mystique du lieu.

La météo a été parfaite, comme tous les jours, dans la chaleur des 30°C vers 17 h, qui nous a fait plaindre les pauvres cars d’allemands  qu’on traîne en plein cagnard ! D’un autre côté, c’ est bien fait pour eux …

Nous avons traversé la jungle de nuit pour rentrer, craignant à tout moment de voir une bête surgir (vous connaissez la politique de la famille Peretmere sur la question des bêtes et sur la gestion des tonneaux automobiles, j’aurais donc été obligé de m’y coller pour éviter la dite bête ce à quoi je ne tenais pas trop à ce moment-là, va savoir pourquoi ? ).

Retour à Playa Del Carmen pour une belle averse tropicale de 10 minutes mais bien bien solide :

Nous avons continué à découvrir le côté populaire de la ville tout en nous préparant à faire cap au sud vers Tulum, la deuxième étape de notre périple, où Marie nous avait dégoté un petit hôtel les pieds dans l’eau. Et quelle belle surprise ! Ce n’était pas le grand luxe des resorts longés le long de la route dont les monumentales entrées font vraiment penser à « celui qui a la plus grosse » …  Ici, tout est caché après quelques centaines de mètres dans la jungle, pour débarquer sur une plage déserte avec 4 petits bâtiments face à la mer. De belles chambres spacieuses et très confortables , juste parfait pour nous !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette dernière photo est prise de la chambre…

On a pu vraiment profiter de la plage et des cenotes (trous à ciel ouvert ou pas qui constituent une des richesses touristiques et en eau douce de la région). En effet, un magnifique cénote se trouvait dans la jungle de l’hôtel et était là rien que pour nous et ses poissons hôtes.

 

 

Nous avons pu profiter de la plage mais cela ne nous a pas empêché de continuer à explorer les ruines archéologiques si nombreuses même si beaucoup de mystères demeurent et probablement d’autres sites inexplorés. Nous nous sommes rendus à Coba, plus près de Tulum.

Départ au petit matin pour visiter tranquilement, au frais et à l’abri des touristes. Une fois n’est pas coutume, on est arrivé dans les premiers et on a pu se promener en vélo entre les différentes parties de ce grand site.

 

 

 

 

 

 

Belle émotion et bel effort pour monter sur l’immense pyramide Nohoch Mul ( j’adore ce nom qui fait peur !) de 42 mètres de haut avec un angle proche de 45°/50°.

 

 

 

 

 

 

 

On a passé une superbe journée et faire du vélo sur ces anciennes pistes mayas a un côté un peu anachronique mais diablement agréable. C’est tout plat, c’est bien organisé et d’y être tôt le matin nous a assuré une visite très tranquille.

Bref, on est rentrés ravis, des images plein la tête.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour finir cette semaine décidément passée trop vite, on s’est rendus au sud de Tulum, sur une route prise entre la mer et une lagune. Balade en bateau obligatoire avec un guide afin de pouvoir admirer la nature de cette réserve naturelle classée au patrimoine de l’Unesco.

 

 

 

 

 

 

C’est donc à Sian Ka’an qu’on a passé notre dernier jour, à foncer dans un dédale de canaux naturels pour le plus grand bonheurs des petits et grands, à plonger dans une rivière pour se laisser porter sur un kilomètre par la douceur du courant et à admirer les crocodiles, aigles pêcheurs, oiseaux de tous ordres et ruines mayas au sec à leur construction.

Et oui, on s’est baigné alors qu’il y avait des crocos !! On est forts, hein ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dernier jour à profiter de l’hôtel et une dernière fois du Cenote. Marie a eu du mal à partir, tout comme nous … surtout en rentrant à 1h30 du mat avec un lever à 6h30 pour aller bosser !

 

 

 

 

 

On s’est vite remis à la vie à San Francisco avec dès le premier soir, ce petit moment de vie instensément californien sur le parking du In&Out…

 

 

 

 

 

 

Ok il n’y a pas de raison que tout le monde n’ait pas une super bagnole mais je trouve ça très drôle quand même, j’espère que vous avez vu le détail qui tue … D’une manière générale, le contraste avec la vie mexicaine est très brutal quand on est un gros riche quand on roule en Gol !! Ca va peut-être nous faire pareil en rentrant en France ;).

Comme j’ai un peu de temps, que je ne  veux pas gâcher pas le suspense en en disant trop, le prochain post viendra très vite afin de nous faire vivre la suite de nos aventures et surtout que cette photo annonce une transition d’une certaine manière …

Bises à tous

3 Replies to “Bienvenue de l’autre côté du mur”

  1. Après ma semaine en bateau, cela fait plaisir de voir après tant d’attente de bien belles photos.
    J’ai mis plus de temps à faire le lien avec le titre que le détail de la voiture ….
    bises les schav

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