Houlà là, le temps file si vite !

Déja 3 mois sans nouvelles, pas très sérieux tout ça ! Je profite d’un week-end sans copies, sans cours à travailler pour vous raconter nos petites aventures.

Que s’est-il passé depuis mon dernier post ? Hillary a chu et Trump a divisé l’Amérique. Les gens sont aterrés devant le spectacle déplorable de leur chef suprême. Les manifestations sont nombreuses et les protestations régulières. On est du côté de l’Amérique qui ne croit pas un traître mot à la réussite de ce président, qui ne partage ni ses idées, ni sa façon de faire. Le gouvernement californien a dès à présent réfuté l’idée d’appliquer les mesures trumpiennes et la mairie de San Francisco s’est proclamée en rempart de la liberté et de la tolérance. J’ai vécu l’annonce de la victoire de Trump  depuis Ottawa où nous avons senti le séisme qui frappait l’Amérique avec des canadiens réclamant un mur … entre le Canada et les USA,  les mines déconfites des zombies devant la télé de l’hôtel ne croyant à l’improbable il y a quelques mois seulement… Cette ville est vraiment particulière pour moi après avoir suivi les attentats de Paris l’an dernier à cette même période, au même endroit . Il semble que je doive essayer de m’abstenir de ce stage d’expat l’an prochain pour éviter toute catastrophe.

Les élèves, parents et profs du lycée ont accusé le coup et s’inquiètent de l’avenir. Au-delà de la folie du bonhomme, les visas sont une source d’angoisse pour la communauté française même si nous ne sommes probablement pas dans les plus concernés par « America First ». Il n’en reste pas moins que le statut d’expatrié reste assez précaire, liée à la volonté d’un homme imprévisible et provocateur, donc on ne se projette pas dans l’avenir et on prend les choses comme elles viennent, sachant que tout peut s’arrêter très vite. Notre volonté de prolonger notre expérience ici jusqu’en 2020, date limite de l’AEFE et du visa lié à mon statut, se heurtera peut-être à une autre réalité. Les enfants sont complètement épanouis et quitteront à n’en pas douter les US avec regret (surtout Baptiste). Ils sont conscients comme nous de la nécessité de profiter.

Nous avons fêté notre premier Noël dans cette perspective, en restant ici avec les parents de Marie qui nous rendaient visite.

Ils sont arrivés vers le 20 décembre chargés comme des mules ! Il faut dire que je suis en partie responsable en leur ayant proposé de me ramener un kayak de France … J’ai eu un peu honte après coup en voyant la taille du colis !!

 

 

 

 

 

 

 

C’était moins cher, de bien meilleure qualité qu’aux US et la livraison n’était pas possible ici … sauf avec PERETMERE livraison service ! Les voilà donc embarqués dans un sacré voyage et moi un peu fébrile en ne les voyant pas sortir dans l’aérogare deux heures après l’atterrissage. Je voyais déjà ma belle-mère justifier de cet encombrant bateau, tout en s’expliquant sur les nombreux produits  alimentaires illégaux présents dans sa valise.

 

Mais non, ils sont finalement sortis, fatigués mais victorieux des longues files d’attente de l’immigration et de la douane américaine. Avec un record à battre de choses à ramener de France !!

Le défi est lancé pour ceux qui voudraient essayer 🙂

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A peine le temps pour eux de se remettre du décalage horaire, nous avons filé vers le lac Tahoe à 3h30 de San Francisco, dans la Sierra Nevada, où la neige devait nous permettre de faire du ski.

Nous avions une petite maison dans la forêt, à quelques encablures du lac. La neige a effectivement été de la partie puisqu’il est tombé quelques 40 cm en deux jours avec des températures assez basses, autour de -10°C. Malheureusement, Françoise est tombée malade, fauchée par la grippe et a contaminé Elise et Baptiste dans une moindre mesure.

 

 

 

 

 

 

Notre Noël s’est donc passé entre balades en forêt, jeux autour du feu et bonhomme de neige. La forêt enneigée avec ses redwoods majestueux recouverts de poudreuse était assez magique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et le théâtre de nombreuses batailles de boules de neige

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien sûr, notre rugbyman de fils s’est entraîné sur les arbres afin de ne pas perdre la main !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons attendu que les enfants se remettent et que la météo soit bonne pour enfin aller skier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ca n’a été possible qu’une journée devant les montants délirants des forfaits faisant passer les prix des stations françaises pour une affaire fantastique. Ceci dit, le cadre est somptueux et seule la grande affluence ce jour-là a attenué le plaisir de skier au milieu des sapins avec une vue plongeante sur le lac.

 

 

 

Les enfants se sont rendu compte que le ski est fatiguant et je ne suis pas sûr que l’insistance d’Elise pour aller aux sports d’hiver se fasse aussi pressante à l’avenir :).

Une des autres surprises du séjour a été notre premier tremblement de terre !

En effet, deux secousses de 5,2 sur l’échelle de Richter ont fait vibrer la maison à 5 minutes d’intervalle pendant 5 s. L’épicentre était dans le Nevada. J’ai été le seul à avoir été réveillé par les secousses, croyant que quelqu’un était entré dans la maison avec le bruit de la première, j’étais réveillé pour la seconde. C’est assez impressionnant, je ne suis pas sûr de vouloir revivre ça !

On a bien fait le simulateur du musée des sciences de SF mais ça n’est pas franchement pareil quand tu es dans ton lit et que tu te sens vulnérable.

Le tremblement de terre a été ressenti diversement en fonction des endroits mais il l’a été  jusqu’à SF …

Une première à laquelle je ne souhaite pas de seconde donc .

Nous sommes rentrés pour quelques jours de vacances encore avant le nouvel an, le temps de tester le kayak sur les quelques jours de beau temps qui ont été bien rares depuis Noël ici.

 

 

 

 

 

C’est franchement sympa et bien cool, les photos étant prises depuis la terrasse … Marie aime naviguer avec les phoques et va devoir se préparer car elle veut concourrir au raid Amazone avec une copine. Au menu : course kayak et autre joyeuseté sportive avec des équipes uniquement féminines dans un endroit reculé ! Son projet nécessite un mécénat si vous connaissez une entreprise intéressée par une exposition de ce genre 😉

Nous avons fêté le nouvel an chez des amis franco-américains dont le mari est un ancien du FBI. Donc les invités étaient français ou du FBI et de la CIA … Ben je peux vous dire qu’on les a éclatés!! Ils ne sont pas très fêtards les agents secrets…12h10, tout le monde était au lit pendant que les français chauffaient le dance-floor ! Bon, il est vrai que la petite odeur bien fruitée liée à la soupe à l’oignon concoctée par un des potes n’ a pas aidé les américains à rester !

Ils n’ont pas ça à l’entraînement la CIA et le FBI, mais ça va peut-être venir avec Trump …

Bon le temps a été maussade tout ce mois de janvier et la reprise de la saison de rugby se fait sous la pluie et le vent.

Baptiste a pris les rênes de son équipe et on mesure les progrès fait en anglais qui lui permettent d’être un capitaine apprécié et efficace. Son équipe joue avec beaucoup de qualité et nous amène sur toutes les routes du nord de la Californie.

 

 

 

 

 

 

 

Elise, quant à elle, danse sur scène pour la nuit des talents au lycée afin de faire une levée de fond pour des organismes humanitaires. Tout ceci au moment de recevoir Carl et Cathia qui viennent prendre un peu de soleil et de douceur on l’espère au milieu de cet hiver froid que vous connaissez puisque le soleil semble être revenu dans la baie .

 

 

 

 

 

 

Quant à nous, nos prochaines vacances seront au Mexique, vers Tulum et Playa Del Carmen d’ici 3 semaines … l’occasion de poster prochainement .

 

 

 

 

 

 

On vous embrasse !

3 Replies to “Tant de premières”

  1. Ouf rassuré, vous n’êtes pas dans une prison secrète pour immigrés et/ou intellectuels

    Anonyme (je veux pas avoir d’ennuis)

  2. En sus de ses talents de capitaine de rugby (dont je ne doute pas un instant car je fais totalement confiance à l’impartialité de sa mère), Baptiste a indéniablement un talent pour faire une tête de foufou débile. Je reconnais là un gène de son père.

    Bises.
    /fx

  3. Au fait, on préfère les photos comme la dernière : sans langue dehors. Attention de ne pas se faire contaminer par les phoques !

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